Lena Nikcevic

Artiste Plasticienne

Lena Nikcevic

Née en 1977 à Podgorica, Monténégro, de mère macédonienne et de père serbo-monténégrin, l’enfance de Lena était imprégnée de la diversité des magnifiques paysages de l’ex-Yougoslavie.

Après le bouleversement et la dissolution de son pays, elle décide, après avoir étudié à L’Académie des Beaux-Arts de Cetinje de s’installer en Touraine et s’inscrit en 1999 à l’École Supérieure des Beaux Arts de Tours (sortie avec le DNSEP en 2003).

Depuis elle y vit et travaille.

Lena a fait du verre acrylique sa matière de prédilection pour une oeuvre toute en translucidité. Alliant sculpture, peinture et gravure, cette artiste s’exerce avec talent à mettre en lumière le dialogue diachronique qui s’instaure entre l’ouvrage d’art et l’espace qui l’abrite. Elle élabore ainsi à la fois une pensée architecturale et une vision sociétale de l’art. Nous questionnant sans cesse sur la place des choses, son oeuvre s’appose telle une empreinte sensible sur notre monde.

Ses nombreuses expositions personnelles et collectives, la création du Bled – le départ des Ateliers de la Morinerie, ont fait de Lena un acteur à part entière ayant une place particulière et distinctive dans le « paysage culturel tourangeau ».

Mais pas uniquement. Ses participation aux nombreuses expositions nationales et internationales telles que la biennale Grid à Amsterdam (Hollande) ou le Musée de l’art contemporain Erarta à Saint-Pétersbourg (Russie) commencent à affirmer la crédibilité et la fiabilité de son art à l’étranger.

Ses oeuvres font partie de nombreuses collections privées et certaines publiques, dont celle de la Mairie de Tours.

Audrey Maton

 

« …À considérer l’originalité de ses gravures sur verre organique, avec marqueur à alcool, tout autant que ses personnages en matières transparentes, on pourrait dire que Lena Nikcevic « peint le passage» et non « l’être », une étrange « Tendance à exister » (titre de ses sculptures), dans un monde chaotique à la fois en cause et en question (« Stairway to heaven »).

Issue elle-même d’une culture des confins, son oeuvre en cours est une oeuvre des confins, travaillant la lisière, l’orée, le rain, explorant cette zone indécise qui s’oppose à la frontière bornée, interrogeant les nouveaux espaces et leur dé-limitation…»

Alain Borer